Je m'appelle Jérôme Vigliano, j'habite au 1 rue de Chantilly à Paris, je suis animateur radio et aussi des fois comédien.
J'ai été harcelé ou humilié toute ma vie à cause de ma vulnérabilité, elle-même due à mon syndrome anxyo-dépressif, lui-même du à l'abandon et l'absence de mon père à la naissance. Ce syndrome s'est encore aggravé au fil des années à cause de ce harcèlement. Parallèlement et inversement, la souffrance a fait monter en moi une force de révolte et de rage.
Voilà où j'en suis aujourd'hui. Il ne s'agit pas pour moi de me venger mais de stopper ceux qui m'ont violé toute ma vie et encore actuellement. Et de reconstruire avant d'en mourir.
Cette histoire est la mienne, cette histoire est la vôtre peut-être.
J'ai été licencié de la radio MFM Radio en novembre 2010, sans indemnités, sans motif valable, après ce que je considère comme 3 ans de placard et 5 ans de harcèlement moral. Et 7 ans de travail bien fait.
Le motif de mon licenciement est : j’ai demandé à la direction de cesser ses agissements de harcèlement. Je n'ai pas démissionné car je ne cède pas au chantage (même avec un chèque de 36000 € proposé à l’époque, comme base de négociation). La totalité du personnel de MFM Radio de l’époque ne fait plus partie de la société, suite à licenciements ou négociations.
J’ai déposé une plainte (mon avocate) aux prud’hommes le 13 avril 2011 contre MFM Radio sur les motifs suivants : licenciement abusif, sans cause réelle et sérieuse, et harcèlement moral. Elle a abouti à un partage de voix en septembre 2012. Le dossier a été jugé en chambre de départage au Conseil des prud'hommes de Paris, rue Louis Blanc, par un magistrat professionnel, le 15 octobre 2013. Le jugement a été prononcé le 19 novembre 2013 et a condamnné la société LV and Co MFM Radio à me verser 8800 € en tout. Le Conseil des prud’hommes a pourtant jugé que le licenciement avait une cause réelle et sérieuse (mais pas pour faute grave) et jugé qu’il n’y avait pas eu harcèlement moral, malgré les innombrables preuves de faits apportées.
Pour cette affaire, j’ai cherché personnellement et sans aide aucune mon avocate car je refuse d’obliger quiconque à me défendre, par le biais du système de l’avocat commis d’office. Cette avocate et son cabinet ont accepté de me défendre sans y être obligés et m’ont consenti une défense payée sur les résultats, mis à part quelques centaines d’euros à verser (sur mes propres deniers) et une autre partie couverte par ma garantie juridique privée.
J’ai également été licencié de Parenthèse Radio, réseau national « Talk Radio 100 % Famille », à Paris, suite à mon refus de signer une pile de contrats de travail antidatés et signés par Madame Isabelle Attali-Schmid, patronne de la radio, qui, suite à la faillite de sa société et la violation de la loi, pour information, s’est retrouvée bombardée Directrice de cabinet de Madame Berra, ex-Ministre.
Une requête est en cours auprès du Conseil des prud’hommes de Paris pour licenciement abusif et au pénal pour harcèlement moral (menaces). La première audience (conciliation) a eu lieu le 12 septembre 2013 au Conseil des prud’hommes de Paris, rue Louis Blanc. La deuxième audience a eu lieu le 4 juillet 2014 et le délibéré sera rendu le 31 juillet. Pour cette affaire, je paie intégralement tous les frais d’avocat et de justice. (Note : le jugement du Conseil des prud'hommes a condamné Parenthèse Radio pour licenciement abusif, 4220 € de "dommages et intérêts").
Je suis actuellement et depuis septembre 1991 en ALD (affection de longue durée CPAM, syndrome dépressif), en invalidité partielle depuis le 1er. avril 2012 pour les mêmes raisons, avec revenus nets mensuels de 572 € et j'ai le statut RQTH (travailleur handicapé, uniquement statut, pas d’allocations) depuis décembre 2012, pour les mêmes raisons. Au bout de deux ans après déclaration de ma situation, Pôle Emploi s’est enfin réveillé et a commencé à me verser des indemnités chômage complémentaires à partir du 28 janvier 2013 (1104 € par mois).
Ce syndrome dépressif (ou plus simplement cette souffrance chronique) est originellement du à l'abandon puis l'absence de mon père. Ce fait a démoli toute ma jeunesse - crise d'identité, absence de modèle, absence de racines, tabou, silence de ma famille, peur, stress, manque de confiance, difficulté à me construire, liste non exhaustive. Après avoir démoli ma jeunesse, il entache encore ma vie d'adulte et je dois composer avec ce traumatisme.
Tout ça ne m'a jamais empêché de faire mon travail, et de le faire correctement. Je suis toujours désireux d'aller travailler.
Le 21 mai 2012, EDF m'a coupé le courant totalement, en violation des textes légaux, et j'ai vécu jusqu'au 20 décembre 2012 sans courant. Pendant 213 jours. Mon assistante sociale m'a déclaré le jour de la coupure qu'elle ne " pouvait pas faire grand-chose ". J'ai donc cessé de communiquer avec elle. J'ai de nouveau du courant chez moi mais mon contrat EDF a été résilié, malgré les nombreux appels à l’aide adressés à EDF par courriers recommandés. Le tout dans l’illégalité pour EDF.
Une plainte contre EDF est en cours auprès du Tribunal administratif, pour non-assistance à personne en danger et violation des textes légaux.
Je suis dans une procédure d'expulsion de mon logement, suite à une décision de la Cour d’appel, rendue le 19 juin 2012. Suite à la circulaire ministérielle co-signée par Cécile Duflot et Manuel Valls le 26 octobre 2012, je suis théoriquement inexpulsable, y compris hors-trêve hivernale, étant prioritaire DALO (Droit Au Logement Opposable).
Mon propriétaire refuse d'encaisser mes paiements depuis plusieurs années et malgré plusieurs courriers recommandés que je lui ai adressés, restés sans réponse.
Le 21 mai 2012, voyant que tous mes appels au secours restaient vains, je décide de publier mes déboires et toute ma vie sur le mur de mon appartement au rez-de-chaussée, comme un exutoire public (photo en haut). Je n'ai aucun goût pour l'exhibition mais on en arrive là quand on se retrouve seul, sans solution et quand personne ne veut prendre ses responsabilités.
J’ai fait des demandes de logement social, je suis - donc - prioritaire grâce à mon dossier DALO, déclaré recevable. Je demande à loger dans un F3, au rez-de-chaussée, dans le 9ème. arrondissement de Paris, là où j’habite depuis 10 années, sans l’avoir choisi. Cette demande est appuyée – entre autres – par des certificats médicaux prouvant son sérieux. On m’a déjà proposé deux logements ne correspondant pas à mon besoin. Madame D., de la Fondation Abbé Pierre, m’a également reçu, a écouté mon histoire et la nature de mon besoin. Elle a compris et pris en compte ce besoin. Des courriers ont été adressés par moi à toute administration concernée, dont la Mairie de Paris.
J’ai également déposé une plainte auprès du Tribunal administratif contre la Mairie de Paris, pour attribution illégale de logements sociaux à des élus, ou autres personnalités dont les revenus et la position sociale interdisent l’accès à ces logements. Ma garantie juridique m’a désigné un avocat, qui me fait savoir que cette procédure n'est pas envisageable. Ce n'est pas mon avis, je vais donc insister.
J'ai engagé 53 procédures en justice ou combats administratifs en tout. Cette démarche inhabituelle est consciente et réfléchie et elle est la conséquence d'une vie d'honnêteté et de probité démolie par un système cassé et une République française hors-la-loi et refusant de faire respecter mes droits.
En ce qui concerne mon parcours professionnel, pendant 10 années, j'ai été poursuivi, dénoncé, harcelé, par plusieurs ex-employeurs ou collègues. Ce harcèlement, et maintenant, des menaces, continuent. Ces individus ont, selon les cas, fait leurs choux gras de mes problèmes de santé ou bien m’ont poursuivi pour des raisons, je le suppose, de jalousie. Des plaintes sont en cours pour ces motifs et également, pour injures publiques et diffamation, contre 12 personnes, auprès du Procureur de la République de Paris et auprès du Doyen des juges.
Le 9 novembre 2012, sur une page publique Facebook, j'ai été menacé, insulté. Ma vie privée a été violée, j'ai subi de graves propos diffamatoires. J’ai entre autres été accusé mensongèrement d’avoir menacé par arme à feu un « père de famille ».
En 2013, suite à enquête de ma part et contact avec des gens tentant de m’aider, suite à l'épisode violent du 9 novembre sur Facebook, j’ai découvert qu’en 2008, un ex-« employeur » me harcelant depuis 2003 avait – je le pense – harcelé également Philippe Marty, mon chef d'antenne à Parenthèse Radio (2008). Cet individu s'était fait passer pour moi en piratant mon mail professionnel et au téléphone en allant menacer Philippe Marty de mort, de manière répétée. Ces agissements m'ont valu une garde à vue et une perquisition chez moi.
Parmi les 12 personnes contre qui j'ai porté plainte auprès du Procureur de la République, l'une d'entre elles, Lionel Forey, ne m'a pas lâché depuis 2003, utilisant tous les moyens possible pour me harceler et me causer du tort : messages sur forums publics professionnels, coups de fil anonymes, coups de fil de menaces, mail de menace, dénonciations calomnieuses, diffamation, médisance et comme je le soupçonne, usurpation d'identité. Tout ceci à la suite d'un différend "professionnel" en 2003 qu'il a toujours refusé de porter devant la justice.
Depuis plusieurs années, toujours sans motif légal ou sur mensonges (rébellion, outrage), j’ai subi 5 gardes à vue. Avec violations multiples de mes droits, du Code de procédure pénale, de la Convention européenne des Droits de l’Homme et de la Constitution française.
Le 6 janvier 2013 vers Midi j'ai été menacé de mort publiquement devant chez moi. Le matin, deux individus, Fouad Nait Mohand et Samy Nait Mohand, sous l’influence l’un ou l’autre, de cocaïne, cannabis, opiacées, alcool (rapport de police) m’ont frappé sans sommation à coups de poing, de barre de fer et de pied dans le visage. Je me suis défendu à coups de poing et d’un coup de casque pris à mon agresseur, m’ayant d’abord frappé avec celui-ci. Tous ces gens habitaient ou sont étaient rapport avec la résidence Chantilly, 22 rue de Bellefond à Paris. Les deux drogués m'ont agressé, selon leur propre version, parce qu'ils étaient saouls et que les affichettes racontant mes déboires sur le mur de mon appartement les dérangeaient.
Le 6 janvier 2013 toujours, l'après-midi, en revenant de l'hôpital, j’ai été accusé mensongèrement par 3 personnes d’avoir frappé avec un marteau le petit doigt du voisin qui m'a menacé de mort, Salim Nait Mohand, travaillant dans la résidence Chantilly du 22 rue de Bellefond à Paris. Ces accusations mensongères sous serment m’ont valu une garde à vue et un séjour de 24 heures au Dépôt du quai des orfèvres en compagnie de mes agresseurs. Malgré un témoin ayant déclaré à la police que ce n'était pas vrai. La police a refusé de l'écouter.
Pendant cette période de trois jours d'enfermement, le Code de procédure pénale a été violé à de multiples reprises par plusieurs policiers (pression pour signer les PV, refus de soin, pas d’avocat, pas d’appel à la famille, insultes, humiliations, provocations, locaux insalubres, liste non exhaustive).
Toujours pour les mêmes raisons, j'ai subi, physiquement ou matériellement, 4 agressions en un mois entre le 6 janvier et le 9 février 2013, dont un coup dans le nez chez moi par un autre voisin de l’hôtel social en face de chez moi. Je l’ai identifié, la police n'a rien fait.
Le 14 juillet 2013, chez moi, j’ai été menacé de mort à de nombreuses reprises, par la personne affirmant avoir été frappée à coup de marteau sur le petit doigt en janvier, Salim Nait Mohand. Il a dévasté toute la façade de mon appartement. Le tout devant témoins, dont trois policiers. Malgré ça, il n’a pas été interpellé ni même appelé à se calmer par les policiers.
Pour toutes ces agressions, j’ai appelé la police et déposé des plaintes. Le seul résultat à ce jour est que j’ai été condamné, à l’image de mes agresseurs du 6 janvier, pour violence en réunion. La légitime défense n’a donc pas été retenue..!
J'ai fait appel de cette décision, l’audience devait avoir lieu le 5 juin 2014. Je l'ai faite reportée, n'ayant toujours pas d'avocat compétent en appel pour cette affaire et me trouvant dans un état de santé déplorable. Elle est maintenant prévue pour le 4 septembre 2014 et je n'ai toujours pas d'avocat acceptant mes conditions de paiement, malgré mes recherches. Note 11 octobre 2014 : décision de la Cour d'appel en attente.
Le 18 octobre 2013 dans la nuit, mon mur a de nouveau été vandalisé violemment (notamment une plaque en bois arrachée et jetée parterre), à plusieurs reprises. J’ai du courir après l’individu responsable, qui m’a attaqué avec une lame de cutter. Malgré 5 appels au 17 plus deux autres appels d’un automobiliste et celui d’un hôtel, la police n’est jamais intervenue (plainte en cours auprès du Procureur de la République et PV d'audition dressé par le commissariat le 18 septembre 2014).
Le 25 octobre 2013, des membres du syndic de mon immeuble m’ont officieusement informé qu’ils désiraient que j’enlève tout ce que j’ai mis sur le mur de mon logement au rez-de-chaussée. Sans aucune décision de justice, malgré mes demandes répétées, ceux-ci ont fait tout arracher et nettoyé sur le mur de mon appartement.
J'ai ensuite ré-affiché sur mon mur.
Le 31 janvier 2014, avant 7h30, au saut du lit, encore dans les vapeurs du sommeil, j'ouvre ma porte au rez-de-chaussée, réveillé par des coups et des frottements. Je me retrouve nez à nez avec un homme en combinaison de protection chimique et masque à gaz, couvert de bas en haut, visage invisible, venu apparemment pour arracher les affichettes collées sur ma porte et mon mur, racontant mes déboires. Ils sont en tout 7, il s’agirait d’agents municipaux (4 ou 5 en uniforme de sécurité et 2 en combinaison chimique).
Ouvrant ma porte à peine réveillé et me retrouvant devant un gars couvert de la tête au pied d'une combinaison digne d'un film-catastrophe, je saisis trois secondes ma batte de base ball dans une main sans la brandir et en criant "Putain mais vous êtes qui ?!", puis la repose trois secondes plus tard.
Un des agents fait irruption dans mon domicile, place sa face à 5 cm de la mienne, m’insulte et me menace. Puis appelle la police pour dire que moi, je l’aurais agressé. Des policiers viennent ensuite et font irruption chez moi sans mandat de justice, contrôlent mon identité. Tout ce temps, je suis resté chez moi, apeuré, sans geste ni parole agressive.
Pour toutes ces affaires et d’autres, j’ai envoyé des courriers recommandés à la Présidence de la République, au Garde des sceaux, aux ministères concernés, au Député, au Maire. J'ai également déposé une plainte auprès du Défenseur des droits, afin qu'il déclenche une enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, "Police des polices") pour agressions dont j'ai été victime de la part de policiers, en 1994 (coups et blessures, fausse déclaration) et 2008 (insultes, fausse déclaration). Il a accusé réception de cette plainte le 28 février 2013. Après rappel et au bout de 17 mois sans nouvelles, le défenseur des droits m'informe qu'il n'a toujours pas réuni la totalité du dossier car le Procureur de la République et les services de la Préfecture n'ont toujours pas transmis les pièces demandées pour l'enquête !!
Je suis non-violent, je n’ai menacé personne, ni utilisé ni détenu d’arme quelle qu’elle soit, ni frappé. La seule fois où j’ai frappé quelqu’un dans ma vie est le jour où j’ai failli me faire assassiner en janvier 2013, pour défendre ma vie.
Mon histoire a été relatée par beaucoup de médias :
- TF1 JT 20h00 Laurence Ferrari – Sujet de Sylvie Pinatel
http://videos.tf1.fr/jt-20h/jerome-bientot-sdf-7314209.html
- France Inter - Journal 13h00 – Sujet de Mathilde Dehimi
https://soundcloud.com/spookymulder-2/france-inter-journal-13h00
- France Inter – Comme on nous parle - Pascale Clark / Chronique Les Kids
https://soundcloud.com/spookymulder-2/france-inter-comme-on-nous
- Les Inrockuptibles / Anne Royer
http://www.lesinrocks.com/2012/06/12/actualite/un-journal-mural-pour-raconter-son-expulsion-11268211/
- Agence France Presse / Cécile Azzaro
http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/expulsables-en-galere-de-logement-ils-interpellent-le-nouveau-gouvernement_1124619.html
- Citizenside - www.citizenside.com / Photographe : Patrice Pierrot
http://www.citizenside.com/fr/photos/faits-divers/2012-07-17/64168/rencontre-avec-jerome-vigliano-l-animateur-radio-bientot- expulse-de-son-logement.html#f=0/516978
http://www.citizenside.com/fr/photos/faits-divers/2012-07-16/64125/jerome-vigliano-expulsable-de-son-appartement-ce-mois-ci.html#f=0/516407
- Radio AirShow / Arno Koby – 20 minutes d’interview en direct
http://arnokobymedias.canalblog.com/archives/2012/06/04/24515721.html
- Radio Orient, réseau FM mondial / Nadia – Intervention en direct
- StreetPress, www.streetpress.com / Camille Malderez
http://www.streetpress.com/sujet/67638-jerome-46-ans-expose-le-journal-intime-de-sa-vie-sur-les-murs-de-son-appart
- Radio Nova / Mathilde Serrel
https://soundcloud.com/spookymulder-2/radio-nova-parle-de-mon-mur-de
- idFM / Stéphane Aujé – Interview en direct
https://soundcloud.com/spookymulder-2/mon-passage-sur-idfm-en-direct
- Le Bordal, Damien Renoulet
http://www.lebordal.fr/1069/jerome-vigliano-un-resistant-des-temps-modernes
- MétroNews, Eugénie Cohen
http://www.metronews.fr/paris/depuis-plus-d-un-an-il-raconte-sa-descente-aux-enfers-sur-la-facade-de-son-immeuble/mmht!qc0qyxi1E8BWg/
- Georges & Lorette, Magazine Indépendant du 9e
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=657527774286009&set=a.657527717619348.1073741874.407820479256741&type=3&theater
- Libération, Yves Pagès
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.679592915412828.1073741886.407820479256741&type=3
- Boulevard Voltaire, Robin de la Roche
http://www.bvoltaire.fr/robindelaroche/pole-emploi-brazil-seine,99762
Des blogs :
- Yves Pagès - www.archyves.net - http://www.archyves.net/html/Blog/?p=3257
- Yves Pagès - www.archyves.net - http://www.archyves.net/html/Blog/?p=3373
- www.sans-abris-sdf-exclus.com - http://www.sans-abris-sdf-exclus.com/article-jerome-le-resistant-obstine-et-pacifique-de-la-rue-de-chantilly-118652916.html.
Mon histoire a été intégrée à un documentaire-fiction sur le mal-logement réalisé par Luc Wouters http://www.dailymotion.com/video/xummrn_je-veux-nous-voulons-un-logement_webcam#.UP04YI7Xf7
http://www.dailymotion.com/video/k36RsZuoDf0TQF3PAua.
Luc Wouters prépare un nouveau documentaire sur mon histoire. Le tournage a commencé.
Mark et Thomas, des étudiants en cinéma du CLCF, ont tourné un documentaire, « Pignon sur rue » sur le thème du changement, en prenant mon histoire comme sujet
http://vimeo.com/69309688.
Après plus de dix ans de combat pour tenter d’arrêter de me faire taper dessus, après une vie entière passée à être celui dont on riait, après tout ce temps à tenter de rester quelqu’un de bien, travailler, aider mon prochain et me taire, j’ai amplifié le combat et ouvert ma grande gueule encore plus grand. J’ai cherché à me défendre mieux encore en mettant en garantie ce que j’avais de plus précieux : mon intimité. Je l’ai rendue publique, au jour le jour, afin de donner des faits, des faits en temps réel, afin de pouvoir être compris et afin que des gens se trouvant dans une faiblesse et un désespoir similaires au mien puissent trouver, je l’espère, quelque chose à quoi se raccrocher. J’ai donc créé :
- une chaîne sur YouTube, VigliTV http://www.youtube.com/user/VigliTV/videos?view=0.
- un site internet personnel http://www.jeromevigliano.fr/
- un blog-journal de résistance http://www.jeromevigliano.blogspot.fr/
- son pendant sur le site Médiapart http://blogs.mediapart.fr/blog/mulder
Ma résistance est celle d’un homme qui refuse la dictature intellectuelle et sociale mais garde néanmoins une grande fragilité émotionnelle. Et qui refuse catégoriquement d'entrer dans la règle non-dite et communément admise comme une norme par un très grand nombre de gens : le mensonge, sur lequel repose une partie du système dans lequel nous vivons. Résistance d'un homme qui encaisse chaque jour, à côté des nombreuses marques d’amitié et d’humanité, certaines réactions violentes, basées sur l’intolérance, la jalousie et l’égocentrisme.
Mon combat n’est en lien avec aucun mouvement politique, religieux ou associatif. C’est une résistance personnelle et elle doit le rester. C’est un combat pour mes droits. Ces droits sont les mêmes que les vôtres. Mon combat doit servir aussi à ceux qui se trouvent dans une situation similaire. L’aide de particuliers est la bienvenue lorsque ceux-ci en ont la possibilité et le désir. Et que l’aide proposée correspond à mes besoins et mes attentes. D’autre part, je ne veux pas d’argent. De même, si je peux aider d’autres personnes, je le fais, en fonction de mes possibilités.
La résistance consiste à ne plus bouger, ne plus demander, ne plus écrire, ne plus téléphoner, ne plus communiquer avec les gens payés pour m'aider, ne plus revendiquer par d'autres moyens qu'une manifestation la plus factuelle et la plus passive possible, sur mon mur, internet et au travers des médias. Et parallèlement, d'engager une opération de grande ampleur en justice afin d'obtenir réparation et faire condamner ceux qui m'ont assassiné impunément. Cette opération doit être précise, soignée et exhaustive. Je suis actuellement engagé ou sur le point de le faire, dans environ 50 procédures en justice, toutes lancées par mes soins, parfois sans avocat.
Et ne plus faire tout ça car j'ai passé ma vie à le faire. Et que j'ai constaté que - au moins dans mon cas - ça ne mène à rien et que, pire, tout ça entretient un système malsain et tirant vers le bas. J'ai aussi travaillé toute ma vie, bien plus que de raison, en portant mes problèmes de santé, et tant que je le pouvais, sans en faire pâtir mon entourage.
J'ai gagné le droit de me loger, j'ai gagné le droit de me loger comme je veux, j'ai gagné le droit de me loger où je veux, j'ai gagné le droit au respect, j'ai gagné le droit d'être payé quand je travaille, j'ai gagné le droit d'être soigné, j'ai gagné le droit de ne plus être considéré comme un criminel, un con de pauvre, un fainéant. Tout ça n'est pas respecté. Je suis légitime à rester dans ce logement, je suis légitime à manifester, je suis légitime à résister.
Merci à tout ceux qui savent comprendre ce combat et qui le respectent de toutes les façons possible.
Mise à jour 11 octobre 2014