... La mettre au cul !
Les 200 balles de découvert correspondant aux frais bancaires astronomiques débités à profusion, décrits plus haut... On se marre bien non ?
 
Mis devant le fait accompli, j'ai ensuite tenté de payer mes factures, en me disant qu'au moins, ça, c'était une bonne chose. Ben non, ça non plus, utiliser mon pognon, ça allait pas être possible.
 
"TRANSACTION REFUSEE" quand j'ai tenté de payer mes trois mois de retard chez Orange. Carte bloquée. Sans prévenir.
 
Au Crédit Agricole, ils flinguent d'abord et ensuite ils discutent (je déconne, ils discutent pas).
 


Alors du coup au final, je me suis dit que j'allais leur faire une petite visite pour aller prendre mon grisbi sur place (20 km aller-retour, rien du tout...).
 
C'était samedi matin, hier, je vérifie les horaires de mon agence sur internet (ci-dessous).
 

Faire griller des merguez avec la CGT à la Bastille, très peu pour moi. Le monde est ce qu'on en fait.
 
J'ai cru il y a longtemps que les manif les syndicats et les associations servaient à quelque chose, comme plein de gens.
 
Et puis j'ai compris que le seul moyen de changer le monde, c'est de s'en occuper soi-même. Le jour où je serai plus le seul à aller tambouriner à la porte du Crédit Agricole, vous paierez plus 50 balles de frais pour un chèque refusé, croyez-moi.
 
Mais vous êtes libres.
Je résume, le Crédit Agricole me pique mon pognon, me fout à découvert, puis refuse d'autres débits qui génèrent d'autres frais, vu que je suis à découvert, et en attendant, vu que je suis à découvert, il bloque ma Mastercard.
 
Et du coup, j'ai 321,06€ sur mon compte auxquels je ne peux pas toucher (à ce jour, 6 mai 2018). Dans le même temps, Free (par exemple), me menace de résiliation de ma ligne. Fun !
J'arrive vers 12h10 et je constate que l'agence ferme à 12h00... Selon le panneau affiché à côté de la porte.
 
C'est à dire que le Crédit Agricole, il a pas les moyens de payer des cons pour tenir le guichet l'après-midi (c'est fermé !), il a pas les moyens de finir les mots sur les lignes de compte, il a pas le budget pour t'expliquer à quoi correspondent les 255 balles de frais qu'il te subtilise en trois lignes de compte chrono et il a pas non plus le blé pour payer un enculé de webmaster pour écrire "12h00" et pas "12h30" sur son putain de site de mes putains de couilles poilues.
 
Et pourtant, avec 255,95€ de frais par tête de pipe, ça fait du pognon pour payer des gens !
 

Alors du coup, là, à 12h12, comme un con au soleil devant la porte des cons dans leur bunker, j'ai eu comme qui dirait une petite hausse de température.
 
Je leur ai fait comprendre bruyamment que 1, ils me cassaient les burnes et que 2, j'avais pas l'intention de fermer ma gueule et m'asseoir sur les 255 balles. CONNARDS.
 
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo que j'ai prise en même temps, ci-dessous - A partir de 00'31.
Fermeture 12h30, c'est bon, il est pas Midi. Je prends la voiture que j'ai pu payer 3000€ non pas avec un crédit que le Crédit Agricole m'a refusé (ci-dessous) mais avec les 3000€ qu'une personne sur internet que je n'ai jamais vu de ma vie m'a consenti à distance. Et je fonce à Eguzon.
Oui parce que, au fait, pourquoi j'étais convoqué à la gendarmerie du coup ?
 
Eh bien parce que les cons de Pôle Emploi, m'ont raconté tout et n'importe quoi pendant des mois, m'ont laissé sans argent parce qu'ils n'étaient pas foutus d'enregistrer mon RIB avec IBAN étranger (d'un système pourri de compte bancaire sans compte à la con qui s'appelle Carte Veritas) parce que soit-disant "on a pas le droit d'enregistrer des IBAN étrangers pour payer vos indemnités Monsieur, y'a un article du règlement intérieur qui nous l'interdit"... Ces connards, ils m'ont juste... menti.
 
Y'a pas d'article dans ce putain de règlement. Et pendant des semaines je leur ai demandé l'article et pendant des semaines, ils n'ont rien répondu, même quand je les ai appelés en direct sur Périscope devant 15 témoins et qu'ils mont promis une réponse sous 48 heures, qui n'est jamais arrivée.
 
Grâce à eux, j'ai eu des découverts sur mon compte, vu qu'ils voulaient plus me verser mon pognon sur ma Carte Veritas de MERDE. Tout le monde suit ?
 
Et comme ils se foutaient de ma gueule cordialement, j'ai fini par arrêter de les contacter par tous les moyens et et par les insulter en public pour qu'ils arrêtent de boire des longs sucrés à la machine et qu'ils fassent leur boulot.
 
Et je me suis donc retouvé à la gendarmerie en audition libre suite à leur plainte. Parce que ce genre de connards de faignasses, Pôle Emploi ou Crédit Agricole, privé, ou public, c'est même combat : on a pas le temps on répond pas. Mais pour déposer des plaintes à la con pour du vent, le temps ils l'ont.
 
Le seul moment où ils trouvent le temps de répondre, c'est quand on leur envoie la cavalerie, comme quand je leur ai botté le cul au Tribunal administratif de Paris en 2014 et sans avocat, Pôle Emploi. Là d'un coup, ils se réveillent.
 


Cet aparté étant fait juste pour rassurer, que les gens croient pas qu'il suffit de dire "enculé" et "bâtard" à tout bout de champ pour être un voyou.
 
Etre blindé de pognon ou de pouvoir mène beaucoup plus facilement à la voyoucratie...
 


Alors après j'ai appelé Butagaz pour leur dire que j'avais 50 balles de frais grâce à leur connerie (commande annulée, chèque tiré et livraison faite quand même en mon absence) mais il leur est pas venu à l'idée de mes les rembourser les 50 balles, non. 50 balles, c'est quoi ?
 
Mon avocate, sympathique et pro au demeurant, n'a pas eu non plus la délicieuse idée de soustraire les 50 balles de ses honoraires, elle m'a pourtant présenté ses excuses pour l'erreur de date de dépôt (et c'est déjà mieux que Butagaz).
 


Ensuite j'ai appelé mon agence du Crédit Agricole pour leur dire que les conneries ça suffisait, ils m'ont raccroché au nez.
 
J'ai appelé la hotline Crédit Agricole pour leur dire que mon agence m'avait raccroché au nez, ils m'ont raccroché au nez.
 


Entretemps j'ai demandé à la Sécu de l'Indre, qui me verse ma pension d'invalidité, de suspendre les paiements sur mon compte au Crédit Agricole, vu que je me suis dit que le Crédit Agricole, j'allais leur proposer d'aller se faire mettre et fermer mon compte.
 
Non parce que, à la Sécu, je leur avais bien envoyé un nouveau RIB de mon Livret A à la Banque Postale, pour changer de compte récepteur, mais bon, il leur faut 3 semaines pour le traiter - y'a quand même 5 cases à remplir, c'est une vraie mission. Non seulement ils ont pas enregistré le nouveau RIB mais en plus ils ont pas non plus annulé les versements de pension sur mon compte au Crédit Agricole.
 


Du coup, je me suis donc retrouvé avec 500 balles versés au CA, amputés de 200€ de découvert sur mon compte, c'est à dire un solde 321,06€ à la date du 5 mai 2018, hier.
A la base deux chèques refusés et un prélèvement pour ma mutuelle de 52€ parce qu'il devait manquer 2,35€ pour couvrir, ça peut valoir du pognon en frais, ça peut. Mais 255,95€ en moins de deux mois, ce serait pas comme qui dirait du domaine de la sodomie ? J'avoue que j'ai pas regardé plus en avant mais réellement, les mecs, je suis vraiment Albert Spaggiari pour mériter 255,95€ de frais en moins de deux mois ? Ou vous avez perdu la notion de la valeur de l'argent, CONNARDS ?
 
Mais c'est pas fini ! Le meilleur, c'est que les deux chèques refusés par le Crédit Agricole, ils ont été refusés suite à erreur de Butagaz et erreur de mon avocate. C'est à dire comme dans 99,98% des cas où je me suis retrouvé dans ma vie avec un chèque refusé. Tu leurs écris en GROS "A DEPOSER LE 10" et ils déposent le 2. Systématiquement. Normal.
Sur ce premier inventaire, on se fait la remarque que ça fait beaucoup de pognon pour pas grand-chose, me semble-t-il. Pour les 107,60 et les 36, j'avais meme pas moufté. Rien.
 
Le 6 avril, le troisième coup dans ma gueule finit par me réveiller : 112,25 après les deux autres braquages, ça commence à clairement me briser les noix avec comme deuxième couche la méchante impression qu'on se fout de ma gueule.
 
Etant très porté sur le respect des règles et des contrats, je tente tout de même de voir si j'aurais pas par hasard établi de chèque sans provision de 25600€ pour m'acheter une Aston Martin Vanquish ou une Plymouth Superbee 69 Série Limitée Beep Beep Le Coyote.
 
Non, c'est bien ce que je pensais, pas de folie, juste un chèque de 73€ pour payer un tiers de facture à Butagaz et un chèque de 152,48€ établi à l'ordre d'une avocate pour qu'elle m'accompagne à la gendarmerie suite à la plainte de Pôle Emploi parce que je les aurais insultés et traités de cons et d'incompétents sur les réseaux sociaux.
On oublie pas bien entendu que tous les mois je paie 6,12€ (six euros et douze cents) de cotisation pour payer les capsules de la cafetière Clooney du Crédit Agricole (deux boîtes de 10 capsules L'Or chez Super U à Eguzon, Indre, par exemple).
... Les trois fois pour les mêmes raisons, je cite : "Frais Irreg.Et Incidents" (sic). Je sais pas bien ce que veut dire "Irreg." en français mais c'est sûrement qu'ils ont tellement de boulot à compter leurs biftons qu'ils ont pas le temps de finir les mots.
 
Non pis surtout, le truc, c'est que, ils donnent ni la nature de l'incident, ni la date à laquelle il s'est produit, en fait, ils disent rien à part qu'ils prennent le pognon. C'est tout de même assez cavalier - mais surtout c'est tout de même très louche. Limite malhonnête.
 
Bref, on dit donc qu'on est à la date du 6 avril et en moins de deux mois sur une somme de 255,85€ (deux cents cinquante cinq euros et quatre vingt cinq cents). En "FRAIS".
 
Avec cette somme - par exemple - je me paie deux mois et demi de chauffage et d'eau chaude - minimum, en remplissant ma citerne avec Butagaz (229€) et il me reste encore 26,85€ pour payer une semaine de courses (par exemple). Sachant que du gaz, j'en ai plus depuis janvier et que donc depuis janvier, j'ai plus de chauffage et plus d'eau chaude, parce que j'ai pas trouvé le budget depuis... Sachant que Madame Huguet, Madame Bordage et Madame Menahen, mes trois assistantes sociales, n'en ont rien à battre.
 
Mais c'est pas fini. Ajoutons par exemple que le 5 janvier, toujours pour raisons de "Frais Irreg.Et Incidents" (sic), on m'a siphonné 58€ (cinquante huit) et le 8 décembre 2017, on m'a soutiré 36€ (trente six). Pour les mêmes raisons de Fraisirregetincidentsschmoule.
 
On arrive à 345,95€ (trois cents quarante cinq euros et quatre vingt quinze cents).
... et que aussi, moins de deux mois avant, le 8 févrer 2018, le même Crédit Agricole m'avait déjà cambriolé 36€ (trente six)...
A part si tu t'appelles Cahuzac, 112 boules en moins sur ton compte ça fait quand même mal au cul. Spécialement sur le compte d'un chômeur en invalidité avec 1000 balles de revenus par mois. Et le plus fort, c'est surtout que tu te demandes quelle horrible forfaiture tu as pu commettre pour en arriver sur une seule ligne de compte à cette somme. Parce que je critique pas le principe des frais, c'est juste le côté démesuré qui me chagrine. Un peu le genre Kerviel quoi.
 
Et puis l'ennui, c'est que moins d'un mois avant, le 9 mars 2018, on m'avait déjà délesté de 107,60€ (cent sept euros et soixante cents)...
On va faire ça vite fait bien fait avec des images, pour ces connards, juste une petite mise en situation avant.
 
J'ai fait toutes les banques, elles m'ont toutes sodomisé sans consentement dans la joie et la bonne humeur.
 
Et quand je leur sortais le Code monétaire et financier par courrier recommandé pour leur faire entendre raison, leur seule réponse était un courrier pour m'informer que mon compte était fermé...
 
Après des années à refuser de repartir dans ce genre de relation mafieuse, à me faire payer parfois en liquide par mon employeur (très heureux que je lui casse les couilles bien entendu), parfois ne pas percevoir mon salaire pendant trois mois parce que je refusais de passer par le Droit au compte (connerie sans nom vendue aveuglément par ceux qui n'ont jamais vécu le problème à ceux qui croient que ça va être cool) ou encore à passer par des branques (pas des banques) comme le Compte Nickel, en 2017 j'ai tenté de revenir gentiment voir une banque traditionnelle comme on dit - terme pour le moins burlesque.
 
J'allais voir une banque traditionnelle parce que les soit-disant solutions modernes (Nickel, Anytime, Veritas...) pour échapper au système bancaire carnassier sont aussi merdiques que le sus-nommé, seules les raisons changent.
 
J'ai pas mis longtemps à choisir, vu que le choix, ici, on l'a pas : c'est Crédit Agricole ou bien te taper 25 bornes supplémentaires jusqu'à Argenton-sur-Creuse. Sachant bien entendu que la Banque Postale du bled m'avait auparavant refusé l'ouverture d'un compte de base... Hé oui, la Poste c'est plus les P & T, faut pas croire.
 
J'ai bien prévenu Madame Marandon, Directrice de l'agence d'Eguzon, dans l'Indre, qui m'a reçu avec gentillesse, que j'étais pas pote avec les banques, et je l'ai précisé en tout premier lieu quand j'ai posé mon cul dans le fauteuil de son bureau sans clim. J'avais déjà chaud.
 
Pendant un certain temps tout s'est bien passé. Les emmerdes ont commencé quand j'ai attendu que Madame Marandon réponde à mes mails - ce qu'elle a fait une fois sur deux ; c'est déjà pas mal mais au bout d'un moment ça agace un peu. Ca a juste préparé le terrain.
 
Le plus grave m'a défoncé la gueule au réveil le 6 avril 2018 (après une nuit de merde puisque je fais de l'apnée du sommeil et que je n'ai toujours pas d'appareillage contre l'apnée - vu que j'avais pas de voiture pendant trois mois et que j'avais pas de voiture parce que le Crédit Agricole m'avait refusé un prêt de 3000€ après un accident dans lequel j'ai frôlé la mort comme ma bagnole, en décembre 2017).
 
La dernière ligne de compte en date, ce 6 avril, m'informait donc qu'on m'avait allégé de 112,25€ (cent douze euros et vingt-cinq cents) d'un coup.